Cela se passait au temps disparu des Lothingiens.
L’Histoire a oublié cette histoire. Éternel fléau, car les peuples meurent toujours sans révéler ce qui fut l’essentiel d’eux-mêmes. Mais je connais la parade : les fleuves charrient les épaves du passé, leur langage heurte le poète rodant sur les rives et livre à l’audacieux les testaments interdits.
Les bateliers
remontant la Vislane ôtèrent respectueusement leurs bonnets.
Sur l’éperon rocheux qui achève l’île, tel un capitaine sur (…)
Il était une fois un petit garçon très audacieux nommé Rodolphe qui habitait Paris.
Il aimait l’aventure. Un jour, il décida de faire un grand voyage.
Il n’avait guère d’argent dans sa tirelire, mais il demanda à chaque grande personne qu’il connaissait de bien vouloir lui donner une pièce (…)