Marquise, pardonnez-moi si mon aveu ne blesse Que vous, si mes baisers subtils vous sont méchants, Si je perds à vos pieds la plupart de mon temps Et si votre souci le reste ne me laisse. Votre voix me fait mal, votre main me caresse Et vous gardez toujours, par l’un de vos rubans, Le deuil de mes genoux, l’invisible serpent Qui tord mon élégance et fait rire vos tresses. Ou plutôt ne rêvais-je d’une ombre endormie ? Pouvez-vous quelquefois, d’une tapisserie Trompeuse, murmurer vos (…)
Je ne demandais qu’à jouer dans la mer Moi, sirène innocente. Mais ils m’ont prise dans leurs filets. C’était un jour de brume Je ne les ai pas vu venir Ils m’ont clouée sur un ponton Et mis une couronne d’épine. J’entendais leurs rires gras.
Au procès ils ont soutenu que j’étais une sorcière (…)