Les Dieux m’ont présenté la coupe des merveilles Où l’ambroisie brillait comme raisin sur treille Sourire d’amante, parfum de carillon Mais j’ai flairé le piège et nié le poison De savoir le fluide problème du savoir. Mais si j’ai repoussé le fascinant breuvage J’ai conservé mes mains pour les tendre au rivage Dont le sable brûlant est plus noir que le noir.
Je ne demandais qu’à jouer dans la mer Moi, sirène innocente. Mais ils m’ont prise dans leurs filets. C’était un jour de brume Je ne les ai pas vu venir Ils m’ont clouée sur un ponton Et mis une couronne d’épine. J’entendais leurs rires gras.
Au procès ils ont soutenu que j’étais une sorcière (…)