Les Dieux m’ont présenté la coupe des merveilles Où l’ambroisie brillait comme raisin sur treille Sourire d’amante, parfum de carillon Mais j’ai flairé le piège et nié le poison De savoir le fluide problème du savoir. Mais si j’ai repoussé le fascinant breuvage J’ai conservé mes mains pour les tendre au rivage Dont le sable brûlant est plus noir que le noir.
Ô Dieu,
Permettez-moi de frapper à votre porte : Je sais, C’est très audacieux de ma part Car je suis presque rien
Mais faites un effort : Écoutez-moi deux minutes.
Nous vous admirons toujours davantage : Il n’y a pas à dire Votre génie nous stupéfie Son ampleur nous angoisse.
Vous avez (…)