Cela se passait au temps disparu des Lothingiens. 
L’Histoire a oublié cette histoire. Éternel fléau, car les peuples meurent toujours sans révéler ce qui fut l’essentiel d’eux-mêmes. Mais je connais la parade : les fleuves charrient les épaves du passé, leur langage heurte le poète rodant sur les rives et livre à l’audacieux les testaments interdits. 
Les bateliers 
remontant la Vislane ôtèrent respectueusement leurs bonnets. 
Sur l’éperon rocheux qui achève l’île, tel un capitaine sur (…)
Ô Dieu, 
Permettez-moi de frapper à votre porte : Je sais, C’est très audacieux de ma part Car je suis presque rien 
Mais faites un effort : Écoutez-moi deux minutes. 
Nous vous admirons toujours davantage : Il n’y a pas à dire Votre génie nous stupéfie Son ampleur nous angoisse. 
Vous avez (…)
