Un soir descend dans les jardins de neige, Un cygne tourne, une fontaine meurt, De grands voiles qu’irise un bateleur Divin, pour l’envolée de ses arpèges, Tournent, meurent, dans un dessin qu’abrège La grâce mutine de l’Enchanteur, Dont la baguette fige la fureur De ces mains lascives, minces, que sais-je, Peut-être tombées d’un flux transparent Pour saisir la formule que je sens Venir, lentement, comme une gondole Qui promène sous le Pont des Soupirs Et me porte, dormant sur Son (…)
Ô Dieu,
Permettez-moi de frapper à votre porte : Je sais, C’est très audacieux de ma part Car je suis presque rien
Mais faites un effort : Écoutez-moi deux minutes.
Nous vous admirons toujours davantage : Il n’y a pas à dire Votre génie nous stupéfie Son ampleur nous angoisse.
Vous avez (…)