Marquise, pardonnez-moi si mon aveu ne blesse Que vous, si mes baisers subtils vous sont méchants, Si je perds à vos pieds la plupart de mon temps Et si votre souci le reste ne me laisse. Votre voix me fait mal, votre main me caresse Et vous gardez toujours, par l’un de vos rubans, Le deuil de mes genoux, l’invisible serpent Qui tord mon élégance et fait rire vos tresses. Ou plutôt ne rêvais-je d’une ombre endormie ? Pouvez-vous quelquefois, d’une tapisserie Trompeuse, murmurer vos (…)
Ô Dieu,
Permettez-moi de frapper à votre porte : Je sais, C’est très audacieux de ma part Car je suis presque rien
Mais faites un effort : Écoutez-moi deux minutes.
Nous vous admirons toujours davantage : Il n’y a pas à dire Votre génie nous stupéfie Son ampleur nous angoisse.
Vous avez (…)