Les Dieux m’ont présenté la coupe des merveilles Où l’ambroisie brillait comme raisin sur treille Sourire d’amante, parfum de carillon Mais j’ai flairé le piège et nié le poison De savoir le fluide problème du savoir. Mais si j’ai repoussé le fascinant breuvage J’ai conservé mes mains pour les tendre au rivage Dont le sable brûlant est plus noir que le noir.
Le réveil fut brutal.
C’était à Reims, dans l’église Saint-Nicaise. Les bourgeois attroupés sur le parvis, aux prises avec d’insurmontables chimères, ne me reconnurent point. Les déchirures de mon justaucorps découvraient mon épaule marquée au fer rouge. Maudit, je poussai néanmoins le vantail (…)