Le chant de l’aveugle qui entrevoyait des jardins de lumière

, par Collioure

Les Dieux m’ont présenté la coupe des merveilles
Où l’ambroisie brillait comme raisin sur treille
Sourire d’amante, parfum de carillon
Mais j’ai flairé le piège et nié le poison
 
De savoir le fluide problème du savoir.
Mais si j’ai repoussé le fascinant breuvage
J’ai conservé mes mains pour les tendre au rivage
Dont le sable brûlant est plus noir que le noir.