Cela se passait au temps disparu des Lothingiens.
L’Histoire a oublié cette histoire. Éternel fléau, car les peuples meurent toujours sans révéler ce qui fut l’essentiel d’eux-mêmes. Mais je connais la parade : les fleuves charrient les épaves du passé, leur langage heurte le poète rodant sur les rives et livre à l’audacieux les testaments interdits.
Les bateliers
remontant la Vislane ôtèrent respectueusement leurs bonnets.
Sur l’éperon rocheux qui achève l’île, tel un capitaine sur (…)
Au fond d’un puits aux parois rouges dormait un mage à la robe de granit il dort il court le furet au fur et à mesure que le chasseur grimpe les marches du château sous les lianes du château d’Éliane la brune
Le mage tenait dans ses bras une colombine endormie catastrophe
rêvait-il J’ai tué (…)