Collioure, écrivain

Auteur et comédien, « Collioure » est l’homme de tous les paradoxes

Lignes

Deux pas dans l’ombre et tout sera dit Ta main se tend vers l’infini bleu Tu ne sais plus s’il cache des yeux Ta main se crispe et fuit l’harmonie Des esclaves dont le corps sourit Langoureuses à séduire les dieux Ignorant tout des champs et des cieux Mais leur fuite rejoint l’infini Deux pas dans l’ombre et tout sera dit Bracelets pour étrangler la vie Frémissements bercés de lumière Pas feutrés qui frôlent les tapis Mordant jusqu’au sang les lignes fières Qui s’éteignent et se (…)

Derniers articles

  • Remember Lire la suite de «Remember »

    , par Collioure

    Dormeuse au front léger incliné sur mes rêves, J’imagine ce soir que tu murmures un nom. La vie la gueuse a passé a raboté a broyé a souillé a masqué. Nul ne le reconnaîtrait. Mais tu reconnaîtras entre tous cet enfant Qui penche son visage aux vitres de la mort.

  • Expérience ultime Lire la suite de «Expérience ultime »

    , par Collioure

    Ils étaient trois là-haut, cloués à de longs poteaux sombres dominant vertigineusement la mer.
    On ne la voyait pas. On devinait seulement que l’ombre, au fond du gouffre, perdait son inconsistance et devenait visqueuse. Tout était pénétré par la présence invisible, obsédante, d’un magicien (…)

  • Sarajevo Lire la suite de «Sarajevo »

    , par Collioure

    Ne demandez pas pardon Non, ce n’est pas votre faute Ne dites pas que c’est trop loin Vous savez bien que c’est tout prêt d’ici Ne dites pas que c’est trop tard Vous pouvez encore agir Dites seulement un mot :
    SARAJEVO
    Ne dites pas surtout je n’y peux rien J’ai le sida, je suis chômeur, je (…)

  • Yaguine et Fodé Lire la suite de «Yaguine et Fodé »

    , par Collioure

    Messieurs les Autorités d’Europe
    Veuillez nous excuser de vous importuner peut-être avec ce petit message
    Nous sommes deux enfants noirs venus du plus profond de l’Afrique
    Et nous avons à vous parler nous nous permettons de vous parler pardonnez-nous de prendre cette liberté
    Nous (…)