Cela se passait au temps disparu des Lothingiens.
L’Histoire a oublié cette histoire. Éternel fléau, car les peuples meurent toujours sans révéler ce qui fut l’essentiel d’eux-mêmes. Mais je connais la parade : les fleuves charrient les épaves du passé, leur langage heurte le poète rodant sur les rives et livre à l’audacieux les testaments interdits.
Les bateliers
remontant la Vislane ôtèrent respectueusement leurs bonnets.
Sur l’éperon rocheux qui achève l’île, tel un capitaine sur (…)
Nous entrâmes dans une taverne.
Tous les étages portaient des jardins garnis de fleurs inconnues et d’oiseaux silencieux. La brise et le végétal envahissaient par les fenêtres grandes ouvertes et les lianes jouaient de nos corps.
Plusieurs d’entre nous plongèrent dans les vastes aquariums (…)