Un soir descend dans les jardins de neige, Un cygne tourne, une fontaine meurt, De grands voiles qu’irise un bateleur Divin, pour l’envolée de ses arpèges, Tournent, meurent, dans un dessin qu’abrège La grâce mutine de l’Enchanteur, Dont la baguette fige la fureur De ces mains lascives, minces, que sais-je, Peut-être tombées d’un flux transparent Pour saisir la formule que je sens Venir, lentement, comme une gondole Qui promène sous le Pont des Soupirs Et me porte, dormant sur Son (…)
Ils étaient trois là-haut, cloués à de longs poteaux sombres dominant vertigineusement la mer.
On ne la voyait pas. On devinait seulement que l’ombre, au fond du gouffre, perdait son inconsistance et devenait visqueuse. Tout était pénétré par la présence invisible, obsédante, d’un magicien (…)