J’aime un poème subtil comme un fil léger qui m’effleure et demeure caché très loin tout près dans le moulin du Meunier.
Ils étaient trois là-haut, cloués à de longs poteaux sombres dominant vertigineusement la mer.
On ne la voyait pas. On devinait seulement que l’ombre, au fond du gouffre, perdait son inconsistance et devenait visqueuse. Tout était pénétré par la présence invisible, obsédante, d’un magicien (…)