Marquise, pardonnez-moi si mon aveu ne blesse Que vous, si mes baisers subtils vous sont méchants, Si je perds à vos pieds la plupart de mon temps Et si votre souci le reste ne me laisse. Votre voix me fait mal, votre main me caresse Et vous gardez toujours, par l’un de vos rubans, Le deuil de mes genoux, l’invisible serpent Qui tord mon élégance et fait rire vos tresses. Ou plutôt ne rêvais-je d’une ombre endormie ? Pouvez-vous quelquefois, d’une tapisserie Trompeuse, murmurer vos (…)
Dormeuse au front léger incliné sur mes rêves, J’imagine ce soir que tu murmures un nom. La vie la gueuse a passé a raboté a broyé a souillé a masqué. Nul ne le reconnaîtrait. Mais tu reconnaîtras entre tous cet enfant Qui penche son visage aux vitres de la mort.