Son Île, Sa Mer, Son Lac, Georges les aimait, les possédait de toute son âme.
Au cours des années précédant la guerre, il ne les avait jamais quittés plus de quelques jours et ne s’était jamais lassé de les découvrir, de vibrer à l’unisson avec eux.
Il les aimait aux tout premiers signes du printemps, quand les amandiers et les mimosas sont en fleurs sur la colline de Saint Clair.
En avril, quand les coquelicots, le long des chemins, jouent à l’impressionnisme sur un fond de chardons, (…)
Un soir descend dans les jardins de neige, Un cygne tourne, une fontaine meurt, De grands voiles qu’irise un bateleur Divin, pour l’envolée de ses arpèges, Tournent, meurent, dans un dessin qu’abrège La grâce mutine de l’Enchanteur, Dont la baguette fige la fureur De ces mains lascives, (…)