Marquise, pardonnez-moi si mon aveu ne blesse Que vous, si mes baisers subtils vous sont méchants, Si je perds à vos pieds la plupart de mon temps Et si votre souci le reste ne me laisse. Votre voix me fait mal, votre main me caresse Et vous gardez toujours, par l’un de vos rubans, Le deuil de mes genoux, l’invisible serpent Qui tord mon élégance et fait rire vos tresses. Ou plutôt ne rêvais-je d’une ombre endormie ? Pouvez-vous quelquefois, d’une tapisserie Trompeuse, murmurer vos (…)
Bien des années ont passé, mais le souvenir de cette étrange rencontre n’a jamais quitté mon esprit.
J’ai souvent failli m’en ouvrir à un ami, mais au dernier moment je renonçais toujours à sortir du silence, par peur de paraître sombrer dans la folie, tant la chose est incroyable. (…)