Marquise, pardonnez-moi si mon aveu ne blesse Que vous, si mes baisers subtils vous sont méchants, Si je perds à vos pieds la plupart de mon temps Et si votre souci le reste ne me laisse. Votre voix me fait mal, votre main me caresse Et vous gardez toujours, par l’un de vos rubans, Le deuil de mes genoux, l’invisible serpent Qui tord mon élégance et fait rire vos tresses. Ou plutôt ne rêvais-je d’une ombre endormie ? Pouvez-vous quelquefois, d’une tapisserie Trompeuse, murmurer vos (…)
Le réveil fut brutal.
C’était à Reims, dans l’église Saint-Nicaise. Les bourgeois attroupés sur le parvis, aux prises avec d’insurmontables chimères, ne me reconnurent point. Les déchirures de mon justaucorps découvraient mon épaule marquée au fer rouge. Maudit, je poussai néanmoins le vantail (…)