Ils étaient trois là-haut, cloués à de longs poteaux sombres dominant vertigineusement la mer.
On ne la voyait pas. On devinait seulement que l’ombre, au fond du gouffre, perdait son inconsistance et devenait visqueuse. Tout était pénétré par la présence invisible, obsédante, d’un magicien gigantesque dont le ricanement se confondait avec la voix rauque de la mer.
Les hérauts d’armes, sur la falaise, hurlèrent le crime de l’enfant, son crime. Il ne percevait qu’un brouillard de paroles. (…)
Au fond d’un puits aux parois rouges dormait un mage à la robe de granit il dort il court le furet au fur et à mesure que le chasseur grimpe les marches du château sous les lianes du château d’Éliane la brune
Le mage tenait dans ses bras une colombine endormie catastrophe
rêvait-il J’ai tué (…)