Deux pas dans l’ombre et tout sera dit Ta main se tend vers l’infini bleu Tu ne sais plus s’il cache des yeux Ta main se crispe et fuit l’harmonie Des esclaves dont le corps sourit Langoureuses à séduire les dieux Ignorant tout des champs et des cieux Mais leur fuite rejoint l’infini Deux pas dans l’ombre et tout sera dit Bracelets pour étrangler la vie Frémissements bercés de lumière Pas feutrés qui frôlent les tapis Mordant jusqu’au sang les lignes fières Qui s’éteignent et se (…)
Je ne demandais qu’à jouer dans la mer Moi, sirène innocente. Mais ils m’ont prise dans leurs filets. C’était un jour de brume Je ne les ai pas vu venir Ils m’ont clouée sur un ponton Et mis une couronne d’épine. J’entendais leurs rires gras.
Au procès ils ont soutenu que j’étais une sorcière (…)