Les Dieux m’ont présenté la coupe des merveilles Où l’ambroisie brillait comme raisin sur treille Sourire d’amante, parfum de carillon Mais j’ai flairé le piège et nié le poison De savoir le fluide problème du savoir. Mais si j’ai repoussé le fascinant breuvage J’ai conservé mes mains pour les tendre au rivage Dont le sable brûlant est plus noir que le noir.
Bien des années ont passé, mais le souvenir de cette étrange rencontre n’a jamais quitté mon esprit.
J’ai souvent failli m’en ouvrir à un ami, mais au dernier moment je renonçais toujours à sortir du silence, par peur de paraître sombrer dans la folie, tant la chose est incroyable. (…)