Deux pas dans l’ombre et tout sera dit Ta main se tend vers l’infini bleu Tu ne sais plus s’il cache des yeux Ta main se crispe et fuit l’harmonie Des esclaves dont le corps sourit Langoureuses à séduire les dieux Ignorant tout des champs et des cieux Mais leur fuite rejoint l’infini Deux pas dans l’ombre et tout sera dit Bracelets pour étrangler la vie Frémissements bercés de lumière Pas feutrés qui frôlent les tapis Mordant jusqu’au sang les lignes fières Qui s’éteignent et se (…)
Un soir descend dans les jardins de neige, Un cygne tourne, une fontaine meurt, De grands voiles qu’irise un bateleur Divin, pour l’envolée de ses arpèges, Tournent, meurent, dans un dessin qu’abrège La grâce mutine de l’Enchanteur, Dont la baguette fige la fureur De ces mains lascives, (…)