Un soir descend dans les jardins de neige, Un cygne tourne, une fontaine meurt, De grands voiles qu’irise un bateleur Divin, pour l’envolée de ses arpèges, Tournent, meurent, dans un dessin qu’abrège La grâce mutine de l’Enchanteur, Dont la baguette fige la fureur De ces mains lascives, minces, que sais-je, Peut-être tombées d’un flux transparent Pour saisir la formule que je sens Venir, lentement, comme une gondole Qui promène sous le Pont des Soupirs Et me porte, dormant sur Son (…)
Les Dieux m’ont présenté la coupe des merveilles Où l’ambroisie brillait comme raisin sur treille Sourire d’amante, parfum de carillon Mais j’ai flairé le piège et nié le poison De savoir le fluide problème du savoir. Mais si j’ai repoussé le fascinant breuvage J’ai conservé mes mains pour les (…)