Collioure, écrivain

Auteur et comédien, « Collioure » est l’homme de tous les paradoxes

Diana

Dormeuse au front léger incliné sur nos rêves J’imagine ce soir que tu murmures un nom Tu brillais de tous tes feux Tu nous donnais ta lumière Tu nous masquais un peu La laideur du monde Nous t’aimions c’est certain Nous étions très occupés par nos affaires Nous pensions avoir le temps de te connaître Nous n’avions pas compris Que le temps était terriblement compté Qu’il y avait une petite fleur au fond de toi La mort Nous ne sommes vraiment pas malins Nous n’avions pas compris Que tu (…)

Derniers articles

  • Les parois rougesLire la suite de «Les parois rouges»

    , par Collioure

    Au fond d’un puits aux parois rouges dormait un mage à la robe de granit il dort il court le furet au fur et à mesure que le chasseur grimpe les marches du château sous les lianes du château d’Éliane la brune
    Le mage tenait dans ses bras une colombine endormie catastrophe
    rêvait-il J’ai tué (…)

  • LignesLire la suite de «Lignes»

    , par Collioure

    Deux pas dans l’ombre et tout sera dit Ta main se tend vers l’infini bleu Tu ne sais plus s’il cache des yeux Ta main se crispe et fuit l’harmonie Des esclaves dont le corps sourit Langoureuses à séduire les dieux Ignorant tout des champs et des cieux Mais leur fuite rejoint l’infini Deux (…)

  • FontangeLire la suite de «Fontange»

    , par Collioure

    Marquise, pardonnez-moi si mon aveu ne blesse Que vous, si mes baisers subtils vous sont méchants, Si je perds à vos pieds la plupart de mon temps Et si votre souci le reste ne me laisse. Votre voix me fait mal, votre main me caresse Et vous gardez toujours, par l’un de vos rubans, Le deuil de (…)

  • Le chant de l’aveugle qui entrevoyait des jardins de lumièreLire la suite de «Le chant de l’aveugle qui entrevoyait des jardins de lumière»

    , par Collioure

    Les Dieux m’ont présenté la coupe des merveilles Où l’ambroisie brillait comme raisin sur treille Sourire d’amante, parfum de carillon Mais j’ai flairé le piège et nié le poison De savoir le fluide problème du savoir. Mais si j’ai repoussé le fascinant breuvage J’ai conservé mes mains pour les (…)

  • InvocationLire la suite de «Invocation»

    , par Collioure

    Ô Dieu,
    Permettez-moi de frapper à votre porte : Je sais, C’est très audacieux de ma part Car je suis presque rien
    Mais faites un effort : Écoutez-moi deux minutes.
    Nous vous admirons toujours davantage : Il n’y a pas à dire Votre génie nous stupéfie Son ampleur nous angoisse.
    Vous avez (…)