AU COMMENCEMENT était LE MAL.
Il ne cherchait pas à paraître, mais il était stratégiquement placé : il était au cœur de l’être. Il était comme lové dans l’être, bien au chaud, sûr de lui. Confortablement installé. En position de force. Rien ne pouvait le faire disparaître, ni même atténuer sa présence. Il était comme arc-bouté sur le néant.
Toutefois, le mal éprouvait un certain mal être. Il n’était pas franchement bien dans sa peau. Il s’ennuyait. Certes, il se distrayait avec des (…)
Nous entrâmes dans une taverne.
Tous les étages portaient des jardins garnis de fleurs inconnues et d’oiseaux silencieux. La brise et le végétal envahissaient par les fenêtres grandes ouvertes et les lianes jouaient de nos corps.
Plusieurs d’entre nous plongèrent dans les vastes aquariums (…)