Dans les replis subtils d’une main vagabonde, Se pressent les fanfares, les fruits d’or, l’aimant D’un monde fantastique, vieillot, charmant, Qui fait surgir en nous des rêveries profondes. Ce rire enfantin, jailli d’une tête blonde, Il le cache en son cœur, pousse un gémissement Complice, cabriole et part en nous jouant Le refrain malicieux d’un saxophone immonde, Qu’il transforme d’un bond, qu’il change avec brio En un triste, suave, poétique solo, Posant une larme aux yeux d’une (…)
Dormeuse au front léger incliné sur mes rêves, J’imagine ce soir que tu murmures un nom. La vie la gueuse a passé a raboté a broyé a souillé a masqué. Nul ne le reconnaîtrait. Mais tu reconnaîtras entre tous cet enfant Qui penche son visage aux vitres de la mort.